Le nommé S. Adama, présumé vendeur de drogue, est a été déféré vendredi 29 juillet 2022, devant le parquet du tribunal de Tiassalé pour les faits de détention de cette substance drogue en vue de la vente et de la consommation, a appris l’AIP de sources sécuritaires.
Selon nos sources, c’est à la suite d’une information anonyme que la police a été informée de la reprise des activités de dealer d’Adama. Exploitant ladite information, la police a intercepté, mardi 26 juillet, le mis en cause à l’un de ses postes d’observation situé entre Tiassalé et N’Douci.
Le jour de son arrestation, il venait de se ravitailler à Tiassalé et était en route à moto pour son fumoir situé dans les encablures du collège Akonda de N’Douci. Interpellé et interrogé sur le contenu de son sac à dos, il a prétendu que celui-ci contenait les effets personnels de sa sœur cadette malade et internée au centre de santé urbain de N’Douci.
Lorsque les éléments en faction au poste demandent à fouiller ledit sac malgré ses réticences, Adama, sentant le danger, s’enfuit. Il est vite rattrapé par un agent avec lequel il engage une lutte de désespoir au cours de laquelle il mord l’agent au bras et à l’avant bras, non sans tenter de le désarmer. Ce dernier aidé par ses collègues arrivés en renfort, le maîtrisent.
Conduit au commissariat de police de N’Douci où il a été soumis à un interrogatoire, celui qui est sorti de prison en juin 2022 après avoir purgé une peine de cinq à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan pour les faits de vente de drogue, reconnaît être le propriétaire des deux blocs de cannabis (appelé bouche dans le milieu) en vue de la vente dans son fumoir, ainsi que d’une boulette de drogue qu’il dit utiliser pour sa propre consommation. Il a été trouvé également dans son sac un film de papier qu’il dit utiliser pour enrober le cannabis pour ses clients.
Il répondra de ses actes devant le parquet du tribunal de Tiassalé pour les faits de détention de la drogue en vue de la vente et de la consommation, mais aussi pour les faits de violences et voies de fait et outrage à agent de police dans l’exercice de ses fonctions.
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